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Angoisse & destins de l’angoisse
Les 22 et 23 novembre 2025
Avec les interventions de B. Toboul, D. Bastien, C. Levaque, V. Greindl, Cl.-N. Pickmann, A. Masson, V. Safatle et H. Castanet
ARGUMENT
Selon Freud, l'affect est l'éconduction d'une motion pulsionnelle. L’angoisse au sens strict n’est ni consciente ni inconsciente, elle est sans représentation. Les destins de l'affect s’articulent à l'histoire du sujet : d’abord pur signal, l’angoisse trouve sa destinée dans la constitution du symptôme, dans le pousse à l'agir, dans la déclinaison de divers affects telle que la culpabilité, la honte, l’inhibition, la peur, la rage, etc.
Les apports de Lacan élargissent la conception de l'affect, conçu désormais comme saisie du corps par la jouissance. A partir du point d’angoisse s’instaure la dialectique du sujet, la constitution de l'objet a, la cristallisation du symptôme ainsi que les différentes formes d'agirs. Les traces d’une telle prise par l’affect se déclinent de diverses manières… inquiétante étrangeté
Durant ces deux journées, nous explorerons les différents destins de l'angoisse avec leurs impacts dans la constitution du symptôme et l’actualisation des agirs. Nous examinerons également le lien entre l'affect d’angoisse et les instances psychiques — Surmoi, Moi, Ça —, ainsi que la (topo)logique du sujet. Enfin, nous aborderons l’importance de l’affect dans le maniement du transfert : ses fonctions dans la cure et le sort qui lui est réservé.
Les informations complémentaires, le programme détaillé, ainsi qu'un lien pour l'inscription seront disponibles dans le courant du mois de juin 2025.