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APPPSY: Vers un "CASIER PSY"? Le secret professionnel interdit. A propos du dossier patient informatisé

20250405APPPsy

 

INSCRIVEZ-VOUS EN LIGNE DES A PRESENT !!!

  • ACCUEIL dès 8h30 (documents, reçus, table de livres)

  • 9h Ouverture :  Santé mentale, santé sociale, santé tout court, Francis Martens, APPPsy

  • 9h10 Secret professionnel et santé mentale à l’ère numérique, Lara Nils, APPPsy 

  • 9h25 La souffrance psychique n’est pas une maladie,Geneviève Monnoye, APPPsy

  • 10h00  Secret et fondement du sujet, Jean-Michel Longneaux, philosophe, Université de Namur (introduit par Michel Lamart, APPPsy)

  • 10h45 PAUSE CAFÉ

  • 11h05 Le secret professionnel en démocratie et la pression de la transparence, François De Smet, philosophe, député fédéral (introduit par Michel Lamart

  • 11h30 Journal de bord d’une clinique chahutée par le numérique, Pascale Gustin, APPPsy 

  • 12h20 Questions et débat entre public et orateurs (animé par Herakli Tzafestas, APPPsy)

  • 13h CLAP DE FIN

 

Chèr(e)s Collègues, chèr(e)s Ami(e)s,

vous trouverez ci-dessus l’affiche pour la rencontre organisée, ce 5 avril 2025, en matinée, par l’APPPsy, aux Facultés Universitaires Saint-Louis, sur le thème – revisité une fois de plus par notre association – du secret professionnel.

Vers un « casier psy » ? - sur le modèle du « casier judiciaire » - comme en a eu la prémonition un de nos collègues … Le secret professionnel interdit … Ces formules pourraient paraître provocantes. Mais hélas non.

Depuis le sabotage de la loi Onkelinx sur les professions de la santé mentale (mise en chantier durant quinze ans par l’APPPsy) par Maggie De Block, depuis les aménagements divers de la loi sur Le Droit des Patients, de la loi sur La Qualité des Soins, et des directives managériales de l’INAMI, le champ spécifique de la santé mentale a été délibérément ignoré par le politique, au profit des seuls critères d’évaluation et d’organisation propres à la techno-médecine managériale des organes et de son Dossier Patient Informatisé (DPI).

Or, le secret professionnel partagé par une multitude de soignants – ayant accès à ce dossier durant des années – s’il peut s’avérer bénéfique pour notre muscle cardiaque, l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit des méandres conflictuels et déviants – infiltrés par l’angoisse et la honte – du plus intime de notre vie psychique, et du plus inavouable de nos comportements. Il compromet, voire empêche, un chantier thérapeutique qui ne peut être mis en œuvre qu’avec l’assurance du respect total de notre intimité, dans une relation où la confidentialité et le secret professionnel participent du réglage par défaut, et où l’interdisciplinarité ne se joue qu’au cas par cas.

Tout cela est clairement rappelé – et imposé – par le Code de Déontologie des Psychologues, rédigé par l’ensemble des associations représentées à la Commission des Psychologues et ratifié par la loi. Malheureusement, les derniers Ministres de la Santé ont considéré – par ignorance active et pour des raisons purement technocratiques – que ce code n’était qu’un chiffon de papier.

Aujourd’hui, les psychologues clinicien(ne)s qui voudraient protéger l’intimité de la relation clinique avec leurs patient(e)s, en ne les partageant pas dans le DPI, se le voient pratiquement interdit. Ils et elles risquent tout simplement un licenciement pour « faute grave ». Être mis(e) à la porte pour avoir respecté notre Code de Déontologie, voilà donc où nous en sommes et de quoi nous devons parler.    

Francis  Martens
Président de l’APPPsy

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