Communication à la Commission Santé de la Chambre, Bruxelles, 16 mai 2018
APPPsy, Francis Martens
Fédération professionnelle nationale reconnue par le SPF-Classes Moyennes et membre actif de la Commission des Psychologues (Compsy), l’Association des psychologues praticiens d’orientation psychanalytique (APPPsy) a été fondée en 1986. C’est à ce jour la seule association belge qui soit composée exclusivement de psychologues cliniciens formés à la psychothérapie. L’APPPsy a pour vocation de défendre et de promouvoir les conditions de formation, d’organisation et d’évaluation des pratiques cliniques, propres à l’exercice de la psychothérapie dans le champ de la santé. Tout particulièrement, la nécessité d’un cursus post-universitaire institutionnel et personnel — garant de l’expérience et de la maturité émotionnelle de praticiens voués à accompagner, dans la relation et la parole, des femmes, des hommes, des adolescents, des enfants, en proie à de profondes souffrances psychiques tout comme à de graves désarrois comportementaux.
Depuis sa fondation, l’APPPsy œuvre à faire inscrire la pratique de la psychologie clinique et de la psychothérapie dans le champ des professions de la santé en tenant compte de leur spécificité propre — telle qu’attestée par l’équation santé mentale-santé sociale, mise en lumière par de multiples recherches sociologiques tout autant que par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). C’est à ce titre que nous avons proposé, il y a une quinzaine d’années, la création d’un Conseil Fédéral Supérieur des Professions de la Santé Mentale, constitué de représentants des professions multiples du terrain réel (non seulement psychologues, psychothérapeutes, psychiatres et médecins généralistes, mais aussi infirmiers, éducateurs, pédagogues, enseignants et bien sûr travailleurs sociaux).
De même, nous avons proposé la création d’un chapitre III - «Les professions de la santé mentale» - au sein de l’Arrêté Royal 78 (désormais loi du 10 mai 2015) sur «L’exercice des professions des soins de santé» — ceci afin de tenir compte des impératifs spécifiques d’un champ capital en matière de prévention (qu’on pense, par exemple, aux comorbidités somatiques multiples accompagnant les états dépressifs) et dont les critères de fonctionnement (organisation, formation, évaluation) ne peuvent nullement se calquer sur ceux – hétérogènes et complémentaires – de la techno-médecine des organes.
>> lire la suite...